I'm coming undone, by your treacly little smiles entangled in my dreams into sugar cubes melting in my ripening lips from the thickening heat; white cotton candy garlands — so frisky — clinging onto my raw teeth; warm milk trickling down my parched, aching throat — sinking in too deep; starlight illuminating your pale skin as I nibble on your cheeks; your papery thin butterfly wings fluttering in my heartbeats; vanilla flowers blooming between my sleek legs — moist and sticky sweet; saltwater drying beneath my soft bare feet, staining this reverie.
Le chant de mes longues nuits (FR) by HydromelKing, literature
Literature
Le chant de mes longues nuits (FR)
Au fond de l'antre de mes rêves
Une toute nouvelle voix s'élève
Sirupeuse comme le miel ambré
Harmonieuse et divine mélopée
Son chant ténu est une mélodie
Libre et vertigineuse rhapsodie
Je suis immergé dans sa torpeur
Je me sens bercé par sa douceur
Mes douleurs s'évadent encore
Rouge est la couleur de l'aurore
Ainsi sont les baisers et le sang
Fin de nuit, le réveil est glaçant
Mais au fond de moi, elle chante
De sa voix suave et murmurante
Cette déesse à la chevelure d'or
Dont l'aura mystique me revigore.
HydromelKing
11 Mars 2020
Sur la terre sacrilège de nos funestes parades
Un soleil nous désunit, mon cœur se part en blême
Un froid mordant m’accueille, l’hiver blafard me farde
C’est déjà l’hiver, et de nos voix succombe un « je t’aime »
L’hiver est déjà là, et à mon cœur la glace se greffe
Loin de toi, le soir s’avance et dehors se meurt
La vie, fuyante, vers d’obscures torpeurs
Les larmes gravent sur mes joues des tombeaux d’argent
Sanglote, jusqu’à son dernier souffle, et attend
L’hymne d’un pardon plus que jamais pressan
Enchainé, dans son coin
Son sanglot est sans fin
Et nous le narguons; libère-toi
De ce sous-sol humide
Le jour effrayé a froid
Il a faim, soif, encore
Et nous le défions; évade-toi
De cette cave funeste
La flamme dans ses yeux s’éteindra
Davantage, il ne respirera
Et souriant, nous le remonterons
Pour semer son corps partout
Poussera des jardins, demain
Une apathie belle, universelle
Alors nous danserons joyeusement
Parmi une humanité enténébrée
J’entends blanc
J’entends noir
J’entends le malicieux vent
Le désespoir
J’entends hier
Sortir de sa bière
Comme j’entends demain
Dans son berceau
Qui hésite néanmoins
Se croyant de trop
J’entends le passé levrauder
Un imminent futur
Je l’entends lui proposer
Ses suggestions impures
J’entends la désolation d’une oreille
Et de l’autre, un bonheur naissant sous le soleil
Sous cet astre brillant de midi
Qui redoute l’apathie à minuit
J’entends séquelles, souvenirs
Faire des jambettes à l’avenir
J’entends l’app
Monstre d'arrogance by christianross75, literature
Literature
Monstre d'arrogance
Tu es un monstre d’arrogance Totalement aveuglé par ta prétention Tu ne vois pas ta propre suffisance Ton narcissisme y fait obstruction Peu importe que les gens souffrent Pourvu que ça ne touche pas ta vie Même si j’étais au fond du gouffre Tu enverrais paître l’empathie Tu me vois faible, je te vois futile Je préfère avoir mes émotions Que d’être aussi stérile Vide Puéril Sans profondeur Sans substance Sans saveur Ma vie à moi, au moins, est remplie et en couleurs. Malgré tes sarcasmes, malgré tes remarques Je souhaite que tu puisses t’ouvrir à l’autre Et t’émerveiller sur le fait que l’univers Dépasse la ligne de tes souliers.
Mon supérieur m’a demandé
D’infirmer officiellement ton existence
Je dois fouiner au fond de ta tête hébétée
Dans ton criant manque de conscience
Cette archéologie me fascine, en effet
J’aime creuser dans ce crâne bourré du rien
Diverses trouvailles intéressantes j’y fais
Puis ce vide inconsistant me comble les mains
Mais j’ai maintenant un rapport à remplir
Afin d'attester que non, tu n’existes pas
Sauf qu’encore, je ne sais point quoi écrire
Sur la feuille supposée prouver que tu n’es pas là
Parle-moi donc de ta personne
Au candide amour
Au regard comme ensorcelé
Par les traits d’un visage aimable
D’où le charme aime à ruisseler,
Abondant tant qu’insaisissable,
Qui vous élève, inébranlable,
Comme un vertige évanescent,
Premier goût, fou et formidable
D’un plaisir tendre et innocent.
A ce bras qui se laisse aller
Près d’un cou, d’une joue affable,
Sous le calme azur étoilé
O douceurs, ô joies ineffables !
Enveloppant, invulnérable,
Cet être si resplendissant
Qui fait don, âme charitable,
D’un plaisir tende et innocent.
Au baiser à moiti&